SNP

Il y a quelques années, Nicola Sturgeon, la présidente du SNP, le parti indépendantiste écossais, semblait marcher sur l’eau. Même les Anglais rêvaient d’avoir un premier ministre de sa trempe.

Depuis quelques temps, j’entends qu’elle est aux prises avec une sale affaire. Apparemment, elle dirigeait son parti avec son mari, et celui-ci se serait rendu coupable de détournements de fonds.

Etrange. Des dangers du pouvoir ? Il fait perdre le contact avec la réalité. Peut-être aussi une question d’éducation ? On raconte que de Gaulle, avec sa retraite de colonel, avait du mal à boucler ses fins de mois…

Vive l’Ecosse libre

Qui va remplacer Nicola Sturgeon ? Il y a le choix entre deux femmes et un Musulman.

Comme en Angleterre, la composition du personnel politique change.

Mais aussi, transformation de la question de nationalisme ? C’est le partage de valeurs communes qui compte, bien plus que l’héritage génétique ?

Lorsque la Corse présentera un tel choix à ses votants, ses jours de présence au sein de la France jacobine seront comptés ?

Nicola Sturgeon

Nicola Sturgeon démissionne. Pourtant elle était solidement populaire en Ecosse, et depuis longtemps. Mais elle a été victime de la loi sur le changement de sexe voulue par ses partenaires écologistes, qui elle l’était fort peu. Défendez-moi de mes amis…

Comme quoi, la Roche tarpéïenne est proche du Capitol. En politique, comme en alpinisme, un moment de distraction peut-être fatal. Et il n’y a pas plus dangereux que l’hybris de la victoire. Mais, à l’envers, c’est aussi l’arme fatale des tristes et sérieuses fourmis : rien n’est jamais perdu, en politique, un hasard peut retourner une situation. Ce pourrait bien être le cas de l’indépendance de l’Ecosse.