62% (des Français) affirment avoir des difficultés dans leur sommeil, 1/3 des actifs dort moins de 6 heures par jour, 20% des adultes sont touchés par la somnolence et 1/3 des Français boit du café, d’après des chiffres de l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé). Parmi les raisons de ce manque de sommeil figurent notamment l’utilisation massive des écrans et les mutations sociétales. () coût annuel estimé à 100 milliards d’euros, soit plus de 4% du PIB national ! () l’insomnie par employé coûte chaque année 233 euros à l’employeur, 77 euros à l’assurance maladie et 100 euros à l’employé, qui a des difficultés dans son sommeil. En termes de présence au travail, les personnes ayant des troubles du sommeil sont absentes 11,5 jours par an contre 6 jours pour celles qui n’en ont pas. () le manque de sommeil réduit globalement la productivité au travail, en provoquant des baisses de l’attention et de la concentration et des pertes d’efficacité. (Article de l’ILB.)
Un temps, les USA ont assimilé le sommeil à de la paresse. En quelque-sorte le naturel revient au galop.
J’imagine que Durkheim aurait dit que le manque de sommeil était une pathologie sociale, et qu’il se serait demandé quels étaient les fameux « changements sociétaux » en cause.
(En tous cas, si le travail, c’est la santé, la santé, c’est aussi le travail…)