L’éducation : cas désespéré ? Nous en fumes fiers, mais chaque réforme semble l’enfoncer un peu plus dans l’absurde. A croire que les forces au pouvoir en veulent au modèle social de la 3ème République !
Quelques observations :
- on a démantelé des formations primaires (lire, écrire et compter), qui marchaient très bien. Pourquoi ?
- les formations « d’élite » sont désormais concentrées dans les quartiers « privilégiés ».
- les formations supérieures sont des désastres. Ce qui marche, c’est le BTS ou la préparation aux grandes écoles : l’élève a besoin d’être pris en main. Ce qui est le modèle des universités étrangères.
- l’orientation ne se fait pas selon les talents, mais selon des critères abstraits, en outre en survalorisant de manière stupide les professions intellectuelles. Résultat : des diplômés malheureux et inutiles.
En fait, il me semble que tout le monde sait cela, sauf les réformateurs.
La solution au problème pourrait donc être locale. Laisser aux collectivités locales le soin de développer l’enseignement qui leur convient, et, surtout ?, laisser les enseignants se demander ce qui est bon pour leurs élèves, et suivre leur conscience. Cela produirait de l’inhomogène, certes. Mais ne serait pas grave. La concurrence a parfois du bon. Quant à l’éducation nationale, son rôle serait d’être un juge de paix, et d’encourager la concurrence, en faisant connaître les bonnes pratiques.