Le général dans son labyrinthe

Les derniers jours de Bolivar. Histoire d’un naufrage. Celui du « libérateur » de l’Amérique hispanophone. Mais les peuples sont ingrats. Et son rêve d’une Amérique latine unifiée ne verra pas le jour. Il s’engage avec ses derniers fidèles dans un dernier voyage. Il parle de partir en exil. Il est malade, a-t-il la tuberculose ?, il va du délire à la lucidité, et revit quelques épisodes de son passé, rarement intéressants. Il meurt à 47 ans.

Le livre ne raconte pas la vie de Bolivar. Même en flashback. En particulier, on n’y parle pas de ses batailles. Et, celui qui n’est pas familier de l’histoire latino-américaine a bien du mal à savoir qui est qui parmi tous ces généraux. Quant à Bolivar, l’auteur aurait pu le réinventer, en faire un personnage de fiction, ou il aurait pu faire un travail d’historien. Mais, au milieu des deux, il n’y a rien. Bolivar semble une sorte d’extra-terrestre, un fantoche ridicule.

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